La Banque Populaire du Sud en vertu de sa garantie d’achèvement et suite à un arrêté municipal de « mise en péril imminent » pris par la commune de Laveissière le 8 avril 2011, a été condamnée en octobre 2011 par le Tribunal de Commerce d’Aurillac à réaliser des travaux sur le talus en fond de résidence qui porte la route du Rocher-du-Cerf. Cette voie communale surplombe le complexe immobilier du Grand phénix. Après la pose d’une micro-berlinoise sur le haut du talus au prix de 3,4 M €, le montant des travaux en bas de talus était de 5 M€ supplémentaires, soit 8,4 M€ au total que la Banque Populaire du Sud aurait du débourser pour ces travaux de stabilisation du talus. Des travaux de confort que le bon sens aurait plutôt vu se dérouler du bas vers le haut plutôt que de commencer en haut pour finir en bas. Mais bon ...
La Banque Populaire du Sud ayant fait appel de cette décision auprès du TGI d’Aurillac, en décembre 2011 le verdict d’appel la dispera de réaliser ces travaux. Avec cette décision, la Banque Populaire du Sud a cru recevoir une raison de crier victoire dans son combat contre les copropriétaires de la résidence du Grand Phénix ; noble combat, rappelons le, qui consiste pour la Banque Populaire du Sud à se désengager de sa garantie d’achèvement de la résidence et laisser les copropriétaires et la station du Lioran avec des ruines.
La décision du Tribunal qui dispense la Banque Populaire du Sud de faire les travaux se fonde sur l’affirmation qu’il n’y a pas de péril imminent.
L’appel de la Banque était-il fondé sur cet argument ? Ou était-elle plutôt à rejeter le montant et les travaux proposés par sa propre équipe Avocat Conseil ?
Au final, tout le monde ne peut que se féliciter de ce jugement. Pour les propriétaires, le chantier est sauf et peut donc être achevé ! Pour la Mairie de Laveissière, la justice lui donne acte que le péril n’est pas imminent et pour la Banque Populaire du Sud, elle voit se réduire d’un montant substantiel le budget d’achèvement conséquent qu’a chiffré son équipe Avocat-Conseil. Il ne lui reste plus qu’à achever le reste du chantier !
Cette banque est capable de semer le doute et l’inquiétude dans l’esprit des différents interlocuteurs pour ne pas avoir à s’acquitter de ce pourquoi elle a acceptée les primes d’assurance depuis des années ! pitoyable.
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